vendredi 26 avril 2013

Chapitre 7. AmsterDAMN!!!



Amsterdam...

Je suis désolée Marseille de te dire ça mais à un moment de ma vie Amsterdam était ma ville préférée. 

Je t'aimais encore, la preuve avec le temps de vol entre Amsterdam et Marseille, je pouvais déjeuner avec lui, puis partir diner avec toi.
Si je te trompais et que je menais une double vie, ça serait parfait pour contrecarrer les deux familles de ne jamais découvrir l'horrible vérité. Non je ne pensais pas faire ça. 
Pas du tout.
Je n'utilise que la courte distance pour son charme, ses jardins, ses restaurants, la vie nocturne. J’appelle ça le AmsterDAMN!! 
Dans cette ville je n'ai pas besoin de conduire et j'adore ça ! Je déteste conduire.
Ici, je vais à mon rythme. "Tout va à vélo" serait l'expression parfaite car tout le monde se déplace à vélo à Dam.
Je peux aller m'asseoir sur un banc devant l'Amstel à trois heures du matin et rentrer à la maison ivre d'inspiration.

J'aime Amsterdam.


J'ai pris d'innombrables vols de dernière minute, les envies de m'échapper quand j'avais un peu d'argent selon mes humeurs.
J'ai fait une tournée des hôtels de charme, le Andaz Amsterdam Prinsengracht
est mon préféré, le Sir Albert Hôtel est magnifique aussi. Je me prenais pour Coco Chanel, je voulais vivre dans les hôtels et quand j'avais les moyens je louais un appartement.
C'était le cas pendant ce séjour-là, j'avais loué un appart. Je connaissais le propriétaire, un ami de mon père... bref, bref... ça me faisait faire des économies en plus j'étais venu avec une amie qui ne fréquentais que les coffee shop, une narcotique girl.

Nous faisions un peu chacun nos vies, elle était plongée dans le Red Light District. 
Je commence par prendre la température. Comme je l'ai toujours fait, je vais dans un restaurant différent chaque soir, je me mets à une table du fond. Diner servit, je bois mon verre de rouge, je gribouille dans mon bloc-notes.
J'ai fini par pratiquement connaître tous les serveurs car ils m'ont tous posé la même question: "que faites-vous ici?"
Toujours sur le même ton doux terriblement confus.
"Vous venez ici tout le temps, jamais accompagnée, vous êtes si calme, la tête dans vos écrits".
Peut-être que j'écris un best-seller.
C'est ce que j'ai répondu.
 
-Êtes-vous en train d'écrire un livre?
-Je l'espère, sinon toutes ces pages seraient totalement inutiles.
Avec un faux sourire.

Ce n'était pas trop cher. J'aimais ce resto, j'étais pratiquement sûr que personne n'avait craché dans mon plat.
Avant quand je travaillais comme serveuse je faisais... Bref c'est une autre histoire.
Ce soir je jouissais d'une incroyable salade à... (je ne dirai pas le nom de l'endroit, mais ça rime avec "Moukandjo"...) quand un Dieu s'approcha de moi et alluma ma cigarette.

Soi-disant en passant, j'avais toujours une cigarette au bec quand j'écrivais. Comme Clint Eastwood conduisant une décapotable, une main sur volant et le coude sur la portière.
J'ai fait ce que les gens normaux feraient. J'étais effrayée, j'ai bondi en arrière puis j'ai levé les yeux...Jeaaaazzzuusss Chriiiisstt ce mec a une auréole sur la tête et me demande d'accepter sa flamme? Mais quel est ce désir ardent qui monte en moi?  
"Tu es nerveuse" dit-il en riant.
 "Je ne suis pa pa pa...pas ner ner..veuse" Je lui ai répondu en inhalant la fumée.
C'était incompréhensible.
"Première cigarette?" dit le Black Jésus.

J'ai jeté un regard sur le côté, j'ai fait tomber la cendre dans le cendrier avant de répondre: "Yes. Firsteen mille cigarettes."
-Fisrteen? tu n'es pas d'ici?
-French!
-Oh une française qui essaye de faire des blagues en anglais!
-Qui essaye? je te signale que moi je parle ta langue alors que toi tu n'es pas capable de dire un mot en français. Ha, ha! POW! Right back at you! BAM! BAM! Whaaaataaaw! Take that joke! Take it! Uh, uh, uhhhhhhhhh.... Il sourit. Pas de réponse verbale. Juste un sourire. Oh, ouais. Il est vraiment bon.
Je lui souris en retour.
"Je suis Tyson" dit-il.
- Tyson? très joli nom. Ça irait bien à un....... stripteaseur!
- Qu'est-ce qui vous fait croire que je n'en suis pas un? 
- Beh déjà vous êtes trop beau pour ça et si je voulais vous voir tout nu, je m'arrangerais pour ne rien payer.
-Je peux m'asseoir?
-Je ne sais pas! Comment va votre flexibilité, je peux vous tirer la chaise ou je peux demander de l'aide.
Il était déjà assis au moment où j'ai dit «flexibilité». Super impressionnée.

Nous avions parlé, nous avions parlé pendant des heures... bu... parlé... beaucoup parlé... bu un peu plus... moins parlé... bu encore plus.
Le silence n'était pas gênant, nous buvions... il me souriait... je buvais... je fumais... il allumait mes cigarettes.
Aussi romantique que cela semble être, laissez-moi vous dire que nous étions bourrés.
 We were fucked... up.. FUCKED. UP!There is "fucked up" and then there is "fucked....UP."
Dans cet état vous pouvez demander à Bugs Bunny de vous apporter un café ou l'inverse. Vous pouvez vomir sur un bébé posé dans une poussette sans que cela vous gêne. 
Si vous êtes un buveur professionnel vous savez de quoi je parle. Je me considère comme une buveuse professionnelle, parce que mes amis me disent que je suis une buveuse professionnelle. S'il existait une Société de buveur, j'aurai été la patronne. J'aurai fait des réunions et je serai tout le temps arriver en retard. Ils comprendraient vu que c'est une société de buveur.
Je considère Tyson comme un buveur professionnel. Nous en étions à peu près à dix-sept verres chacun et il était toujours lucide. Encore une fois j'étais impressionnée.

Environ quatre heures plus tard il me proposa de me monter dans sa chambre d’hôtel!
Quoi? là maintenant? sans "veux tu prendre un dernier verre?"
Je sais je suis ivre mais pas encore naïve.
Il me répondit: 
-On a suffisamment bu. la note va être salée pour vous. Allons juste finir le job dans la chambre.
-Job???  Détend toi mec... chill dude... JUST CHILL.
-Ok mais le compteur tourne mademoiselle, vous en êtes déjà à deux cents euros de boissons et comme ça fait plus de quatre heures que je vous tiens compagnie nous sommes obligés de terminer la nuit ensemble.
-OBLIGER??? Non... mais vous me faites marcher là? c'est une blague???!!
-Pas du tout, je suis ce qu'on appelle un  homme de compagnie.
-Un homme de quoi.... what the fuck?? Donc si je comprends bien vous vous appelez Tyson et vous êtes une pute au masculin?
-Oui, Tyson parce que je suis une bête au lit.
J'étais sur le point de crier ou de courir mais vu mon état crier ne servirait à rien et courir...  ça reste à voir!
 -Ok finissons-en!
Vous allez me prouver à quel point vous êtes une bête. 
Comme je suis un peu pompette et que j'ai peur de ne pas être en état pour rentrer, est-ce qu'une copine peut se joindre à nous?
-ABSOLUTELY... faudra juste rajouter cent euros.
-Pas de souci. Au point ou j'en suis je peux aller jusqu’à cinq cents euros.

J'ai donc appelée mon amie.
Tyson était excité par cette idée, il me disait que ça lui était déjà arrivé mais jamais avec des françaises. Il était super excité.
Une heure plus tard M arriva. 
Yeux écarquillés, cheveux châtains lâchés, fine de corps, bottine, jean déchiré, t.shirt Bobby Brown et tatoo sur les avant-bras. 
-M voici Tyson. Tyson voici mon amie M.
-Enchanté M, je m'attendais pas à une personne de cette envergure. Vous voulez boire quelque chose?
M ne parle pas très bien l'anglais, juste le polonais...
Comme nous avions déjà bien bu, nous décidions de monter directement dans la chambre.
Une fabuleuse suite avec un divan en cuir d'éléphant, un lit trois mètres sur trois, tapis en peau de tigre, un décor très amazonien.

Assises sur le divan... LET'S GET READY TO RUUUUUUMBLE!
Il a commencé par se dévêtir, il avait toute la panoplie du stripteaseur. Il pouvait incarner les quatre membres des Village People.
Le policier, le cowboy, l'indien... Le policier nous allées très bien.
Déguisé en slip bleu avec une sorte de ceinture de catch, la casquette du lieutenant et la veste avec l'insigne, les menottes dans une main le fouet dans l'autre. Rythmé par Holyday de Madonna. Il faisait des va-et-vient vers nous. Avec M on se battait pour toucher sa tablette de chocolat.
Forfait illimité. C'est un flic corrompu... police blunder, YES, YES POLICE BLUNDER!!!
J'ai saisi le fouet avec la ferme intention de lui faire payer tous les verres qu'on avait bus, environ dix-sept coups sur les fesses.
Il était dans un état jouissif, on sentait qu'il avait l'habitude.
La température montée. Nous avions enlevé nos hauts, nous étions en soutien-gorge ma copine et moi devant ce mec, totalement excitées. Tyson n'avait plus que sa ceinture de catch. Allongé, nous lui avions bandé les yeux et attaché ses mains aux barrières du lit avec les menottes.
M s'exclama: "On va jouer à baise qui tu veux sans savoir qui est qui."
Très enchanté par cette idée, Tyson était hors de contrôle, l'alcool et les drogues commencées ENFIN à faire effet sur lui.
-Oh oui! je suis un très vilain flic, faites de moi ce que vous voulez................

NOUS AVIONS PRIS NOS AFFAIRES ET FOUTU LE CAMP!!
Descendu neuf étages à pied. Arrivé en bas, comme si de rien était. Les gars de la réception nous faisaient des sourires.
On a sauté dans un taxi pour se rendre à l'appartement, faire les valises et direction l’aéroport attendre le prochain le vol pour Marseille.
Non seulement nous sommes parti sans payer mais nous avions aussi pris son argent, ses drogues et même la bouteille de José Cuervo à moitié pleine. Je pensais qu'on finirait comme Alonzo dans "Training Day" mais "No way" on avez laisser aucune trace de rouge à lèvre, pas un mot, pas une facture.
Amsterdam cette nuit-là j'avais définitivement rompu avec toi. Je n'y suis plus retournée pendant environ trois, quatre ans. J'ai toujours cette peur d'être retrouvée et de payer le prix cher.

I love you AmsterDAMN !!!!



3 commentaires:

  1. fucked up! fucking story! fuck you Samsam écrit d'autres fucking histoires!! ;)

    RépondreSupprimer
  2. C'est bâclé et censuré mais je like quand même. Un 14/20.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. À lecture reposer t'as raison c'est trop bâclé surtout la fin... Mais je ne voulais pas faire trop long non plus

      Supprimer