vendredi 13 février 2015

You Sexy Motherfucker



YEA fucking St Valentin! Tout le monde parle du massacre de la St valentin...YEA le MASSACRE!
La première c'était ma mère, à chaque St Valentin la même story... mais je l'adorais trop cette histoire. Ça c'est déroulé un Vendredi 13 Février... Wow et le 14 c'est l'anniversaire de Megatron...sooo...Make some Noise!!!!

La première fois un Vendredi 13 Février au soir ma mère me dit:
_Sam tu connais Nadine et Sébastien les deux amoureux?
_Non!
_C'était mes voisins...
Puis les années suivantes c'était comme ça:
_Sam tu te rappelles de nos voisins?
_Oui!!
_La St Valentin et tout attend je te la répète parce que je crois que j'ai oublié des détails du Vendredi 13!

Chaque année un nouveau détail. I LOVE YOU MA!!!!!!!!!!!!!!
je vais vous la raconter avec ses mots à elle, les intonations et tout (beaucoup de MAJUSCULE parce que ma mère crie beaucoup) GoooDaamit!!

Écoute Sam, SAM ÉCOUTE CONCENTRE TOI... Nadine c'était notre voisine la femme obèse que tout le voisinage trouvait normal que son mari l'a trompe. Certains soirs, quand il rentrait, elle savait bien d'où il venait.
Nadine espionnait Sébastien, le suivait dans la rue, le regardait de loin, désirer d'autres femmes...
Elle l'avait vu en tête à tête au restaurant avec une blonde immense habillée avec goût et au joli sourire. Elle l'avait vu dans la rue, tenant par la taille une gamine qui dévorait les gens des yeux avec amusement. Elle l'avait vu accompagner une brune un peu ronde à poitrine refaite dans un magasin de lingerie fine. Elle l'avait vu avec cette femme mûre et rousse qui voulait faire un tour de manège, cette femme à l'air espiègle et qui riait à gorge déployée. Elle l'avait vu sourire à toutes ces femmes, les désirer avec fougue. Elle l'avait imaginé avec chacune d'entre elles. Elles étaient si désirables, inexorablement femmes, bâties pour être aimées, léchées et vénérées. Ces femmes magnifiques, elle pouvait bien comprendre qu'il ait besoin de plaire... Sébastien un bel homme et surtout très séduisant.
Nadine n'avait jamais rien dit, étouffé toute colère, gardé les mots en elle. Dans la rue quand elle était avec Seb, elle voyait leurs reflets dans les vitrines des magasins et elle était si laide. Nadine s'habillait si mal, quoi qu'elle mette les vêtements ne ressemblaient plus à rien sur elle. Elle se maquillait mal, quoi qu'elle essaie, sa peau grasse et brillante, ses cheveux tombaient mal, des cheveux gras dégueulasses, ses hanches épaisses et ses bras flasques, un gros sac tout luisant et elle se tenait mal on ne voyait que son ventre et puis elle bougeait mal, gestes brusques et tout et tout.
Dans la rue quand elle était avec Sébastien elle regardait leurs reflets dans les vitrines et elle pensait qu'il avait certainement honte d'elle. Cette grosse patate. Rien qu'à la voir les gens devaient penser qu'elle puait de la bouche, des pieds, DU CUL!!! Elle avait des odeurs partout. Elle dépassait de partout, rien n'allait, elle allait le moins souvent possible dehors parce qu'elle ne voulait pas lui faire honte parce qu'elle avait honte d'elle, elle aimait sa maison à l'abri de tout regard, ou elle n'était jamais confrontée à celui des autres. Elle restait chez elle des semaines dans son salon douillet.
Quand Seb l'avait épousée, elle ne s'était pas posé de questions elle s'était engouffrée avec tempérament et faim de lui dans cette énorme histoire et il avait toujours envie d'elle. Elle se donnait sans retenue la tête enfoncée dans l'oreiller.
L'espace d'un été elle s'était trouvée belle, à cause de ses grands yeux, si clairs et contentés. Puis un premier soir, il n'était pas rentré et elle n'avait rien dit.

Quelqu'un lui fit comprendre, une amie sans doute, ce qui se passait vraiment avec cette serveuse qui travaillait au restaurant où il mangeait le midi. Elle était allée voir, simple curiosité et elle avait compris s'était souvenue brusquement combien elle était laide rien qu'à voir l'autre. Simple comparaison et elle s'était souvenue combien elle était laide. A partir de ce jour chaque fois qu'il la touchait elle pensait à cette femme et elle avait honte d'elle jusque la nausée. D'obliger son mari à caresser son cul et ses jambes répugnantes. OBLIGE DE VOIR SON CORPS FLASQUE!! Elle ne supportait plus qu'il pose la main sur elle, le désir condamné trop bouffée par la honte à peine il a touchait boule de plomb dans sa gorge elle voulait disparaître.
Elle n'avait plus envie de manger en face de lui parce qu'elle mangeait mal et trop comme une vache, UNE GROSSE VACHE QU'ELLE ÉTAIT!!!

Seb avait posé quelques questions, s'était agacé de ce qu'elle ne veuille rien répondre. il avait été gentil une saison avait essayé de la persuader de se laisser faire essayé de comprendre mais il ne pouvait pas savoir ce que c'est d'être laide. A force il avait laissé tomber, il allait voir ailleurs... et elle allait le voir voir ailleurs. Ces créatures superbes auxquelles il pouvait plaire.
Et plus le temps passait plus son corps à elle devenait laid sous toutes les coutures où qu'elle pose l’œil quelque chose de monstrueux de vomitif d'insupportable.

Un été ils étaient partis ensemble à Fréjus dans l'appartement d'une tante à elle. Elle n'aimait pas l'été parce que les habits couvrent moins. Et qu'on lui voyait ses gros bras tremblotant de graisse et sa poitrine immonde moulé sous les t.shirts elle n'allait pas à la plage parce qu'assise en maillot tout le monde la regardait...elle attendait plus loin.

Mais ce soir... C'EST VENDREDI 13 ET DEMAIN C'EST LA ST VALENTIN!!!!
Comme toutes les années ils dinaient le 13 et se réveillaient le 14 en amoureux.
Ce soir ils étaient attablés dans un restaurant et la serveuse s'était mise à tourner autour d'eux. Nadine pensait
"C'est quand même amusant ce succès qu'il a avec les serveuses."
Parce qu'elle l'avait vu très souvent avec des serveuses. La serveuse portait une jupe verte avec des jambes immenses délicieusement bronzées on voyait son nombril et puis son ventre plat délicieusement plat et puis ses seins timides portés sans soutien gorge pointaient sous le tissu. Il ne pouvait s'empêcher d'y jeter de brefs coups d’œil des regards d'appétit et la serveuse lui souriait, venait voir à leurs table.
Nadine se sentait effroyablement gênée. Transpirante à cause de se gros corps elle faisait de son mieux pour faire comme si elle remarquait rien elle brulait de honte elle ne pouvait pas attraper la serveuse par le bras et lui dire
"TIENS TOI TRANQUILLE ET RESTE LOIN DE CETTE TABLE!!"
Parce qu'elle avait tellement honte d'elle et l'autre lui aurait ri au nez, aurait dit
"Quand on a un mari pareil on se surveille un peu MA GROSSE!!!!"
Nadine avait raison elle n'aurait pas dû avoir un mari pareil. Elle n'aurait pas dû être comme elle était, elle aurait dû se surveiller. Elle ne pouvait plus rien avaler elle se sentait des larmes monter, la gorge nouée elle aurait voulu disparaître.
La serveuse a collé sa hanche contre Seb quand elle est venue servir à boire. Une hanche ronde et coquine. Nadine souhaitait que la terre s'ouvre et l'engouffre tout entière avec ses hanches à elle.. SES HANCHES RÉPUGNANTES!

Peut-être que Sébastien avait deviné ce qui se passait dans sa tête, puisqu'il a dit
"Tu n'as pas l'air bien, tu veux qu'on rentre tout de suite après l'apéritif?"
Et il était particulièrement attentionné, un peu gêné par le manège de l'autre qui ne la quittait pas des yeux. Il évitait toujours d'humilier sa femme. Il était tellement délicat tellement prévenant.
Nadine avait expliqué
 "C'est la chaleur, je me sens mal. Je préfère rentrer seule, si ça ne te dérange pas, il faut que je m'allonge. Mange ici ça sera mieux, je vais rentrer chez nous me reposer ça va passer."
Il avait un peu insisté, elle lui avait conseillé de rester.
"Non non je t'assure je préfère rentrer seul."
Elle ne lui en voulait pas elle savait que dés qu'elle aurait le dos tourné la serveuse rappliquerait et qu'ils se tripoteraient sur le champ devant tout le monde et tous les gens penseraient
"C'est normal, vous avez vu sa femme?" Quelle horreur...Quelqu'un ajouterait
"Faut avoir la santé pour en niquer une comme ça, moi je pourrais pas, je vois son cul, je débande!"
Elle ne pouvait en vouloir à personne de comment ça se passait parce que c'était normal parce qu'elle était immonde ELLE N'AVAIT PAS LE DROIT D’ÊTRE COMME CA!!!

A la maison Nadine s'était déshabillée et pour la première fois depuis des années s'était mise nue devant la glace. Elle ne supportait pas de se voir nue devant la glace...elle regardait ce gros corps, cette montagne de graisse! Elle pensait à la serveuse, comparait leurs corps. Le sien ressemblait à rien, même pas à une femme, rien qu'un gros sac! A mi-voix elle se répétait "SALE GROSSE PATATE, SALE GROSSE POUBELLE, SALE GROSSE VACHE!!!" Les yeux pleins de larmes parce qu'il s'agissait bien d'elle mais la voix continuai insistait, insultait...
 "REGARDE TOI PUTAIN GROSSE FOLLE! T'ES DÉGUEULASSE TU FAIS VOMIR!!!"

Nadine s'était assise sur la moquette, nue elle n'avait qu'une envie c'était que Sébastien rentre.
Elle aurait voulu qu'il rentre, qu'il s'inquiète pour elle et rentre plus tôt que prévu, le sentir à coté et pouvoir s'endormir.
Elle avait toujours attendu sans s'impatienter, elle n'avait jamais osé se plaindre mais ce soir là c'était peut être la chaleur, elle se mit à gémir en répétant doucement
"Reviens je t'en supplie, REVIENS MAINTENANT! Je te veux, je te veux, JE TE VEUX!! NE ME LAISSE PAS JE T'EN SUPPLIES NE ME LAISSE PAS!!!"
A voix haute, nue et vautrée sur la moquette inlassablement, elle appelait!

....Et il n'était pas rentré de la nuit.

Nadine ne s'apaisait pas, rampait sur la moquette qu'elle embrassait comme si c'était Seb qu'il lui répétait "Je t'en supplie, JE T'EN SUPPLIE REVIENS NE ME LAISSE PAS!" Et le jour s"est levé elle avait pleuré des heures.

Assise sur le bord du lit, elle tripotait son ventre, l'attrapait par poignées ce gros ventre dégueulasse tout blanc et si difforme.
Tirait dessus avec hargne, fureur blanche, comme pour en arracher les gros plis répugnants avec un gros couteau, elle se mit à taillader son propre ventre, sang visqueux presque noir sur sa peau blanche, éclairs rouges, draps barbouillés! La douleur insupportable la mettait en colère, en fureur et en transe. Ce putain de gros ventre dégueu elle allait le débarrasser de son trop plein , elle se parlait à voix haute
"GROSSE VACHE T'AS PAS HONTE TU CROIS QUE C'EST NORMAL?? TU CROIS QUOI GROSSE VACHE??!!! JE VAIS TE MONTRER MOI, JE VAIS TE CORRIGER SALE GROS TAS DÉGUEULASSE!!!!!"
Carnage, chair déchiquetée, elle hurlait à gorge déployée et plus elle regardait ce ventre tout maculé de sang ça l'a rendue comme folle et elle se mit à charcuter là-dedans avec une rage jouissive et délivrante elle se roulait à terre comme luttant contre elle même, se débattait pour échapper à sa propre main qui tailladait et tailladait encore. Elle pensa aussi qu'elle voulait que Seb rentre maintenant, qu'il la sauve et qu'il sache qu'elle voulait lui parler, lui parler, lui dire tout ce qu'elle savait, ce qu'elle avait en tête.
Nadine suppliait en délirant "REVIENS MOI, AIME MOI, JE T'EN PRIE VIENS MAINTENANT!! NE ME LAISSE PAS!!!!"

Mais il n'est rentré que tard dans la matinée.

J'ai toujours aimé cette histoire pour la St Valentin, je disais ma mère a une bonne morale de cette fête, puis un jour j'ai lu un livre de Virginie Despentes et je suis tombée sur la même story...DAMN YOU MA!!!!


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